Champagne !

30 avril 09

Ca y est !! samedi, je donnerais mon premier cours de français !
J’avais déposé, que dis-je, inondé la ville voisine de petites annonces claironnant que le français pouvait être amusant et qu’il suffisait de m’appeler pour s’en convaincre.
Il y a deux semaines, une dame m’a appelée pour avoir plus de renseignements, on a bien papoté, puis elle m’a dit que l’entreprise où elle travaille est en chomage partiel, et que par conséquent elle n’avait pas d’argent pour le moment. Malgré tout, elle était super motivée et espérait avoir rapidement suffisamment d’argent pour faire 5 à 6 heures de cours par semaine (ce qui est le double de mes attentes, en fait… mais on va pas cracher sur de l’argent, hein !!). Bref, rien de concrêt pour l’instant, mais un numéro de téléphone à garder sous le coude.
Et puis ce soir elle m’a rappelée, et au final, on se voit samedi après-midi pour un premier cours.
yipiiiiiiiie !!!

Je ne sais pas encore vraiment comment ça va se dérouler. Comme la dame (au fait, elle s’appelle Jeanette :D) est fan de Céline Dion, je pense commencer par une discussion banale pour évaluer un peu son niveau, puis on prendra une des chansons et je verrais comment elle se débrouille. L’avantage, c’est que je peux travailler la grammaire aussi bien avec un texte de chanson qu’avec un texte chiant… donc autant que ça soit marrant !

Ceci dit, je suis en train de me commander un Bescherelle sur Amazon, parce qu’il faut voir la vérité en face : j’ai jamais été une brute en grammaire. Avec un peu de chances, vous remarquerez d’ici peu que j’ai fait des progrès !

Bon, maintenant il faut que je choisisse une chanson simple. Je vous raconterais comment ça s’est passé 😉

Un salon, d’autant plus un salon de cette taille, c’est une excellente occasion de se montrer, de dire qu’on existe, de nouer de nouveaux contacts. C’est aussi l’endroit revé pour savoir ou en est la concurrence, quels sont leurs nouveaux produits etc. La partie que je préfère, c’est la rencontre avec les clients, qui viennent généralement nous saluer (et nous faire clairement savoir que sur le stand d’à coté, ils ont des machines révolutionnaires et moins chères que nous etc etc).
En tant qu’exposant, on court d’un visiteur à un autre, on offre le café, on présente les nouveaux produits, on « small-talk » à tout va, en espérant qu’on trouvera une heure pour faire le tour des stands des concurrents.

Ca,  c’est la théorie. Parce qu’en temps de crise économique, les confrères et les démarcheurs, ceux qui veulent te vendre leurs produits à eux, représentent l’écrasante majorité de tes visiteurs. Eux, et les « chercheurs et collectionneurs », les « civils » qui ne sont là que pour enrichir leur collection de cadeaux publicitaires.  Et toi, tu es aux aguets, en espérant qu’un visiteur arrive, allez, juste un, s’il vous plait…

On a monté le stand dimanche, tout s’est bien passé jusqu’à ce qu’on veuille installer notre nouveauté, une grosse machine super-puissante… et super lourde. Une fois la machine déposée sur son support, on a commencé à prendre des paris: à ton avis, il s’écroule pendant la nuit, ou bien demain quand les clients seront là ? Finalement on a bricolé un pied pour renforcer le support, et ca a marché.

On est pas restés plus que de nécessaire, on était pile dans les temps pour recupérer le chef marketing de la maison mère à l’aéroport. Enfin, on est allés à l’hotel.
Il faut savoir que bien évidemment, pendant la durée du salon, tous les hotels à 100 km à la ronde sont blindés. Tous les hotels corrects, je veux dire. Un de mes chefs a cherché un hotel il y a 6 mois déjà, à fini par en trouver un qui ne coutait pas 200 € la nuit et à réservé. C’était un motel sur une aire d’autoroute. Je vous passe les détails sur l’hotel, simplement la nuit coutait 110 €, personnellement j’aurais refusé de payer plus que 40 €. A peine mieux qu’un formule 1. Avec des araignées dans la salle de bain, et un tuyau de douche qui fuit. Enfin, il y avait un lit, c’est tout ce que je demandais.

Lundi matin, nous voilà partis pour le salon. Costume-cravatte, tailleur, un demi-litre de parfum par personne et des yeux de hamster à cause des murs trop fins entre les chambres.

Il faut que je vous raconte un peu le « parc » du salon d’Hanovre :

Voilà. Le salon a lieu dans les 30 batiments en meme temps. Sachant que les plus petits sont à peu près grands comme des supermarchés.
Il n’y a pas de parking sur le (j’arrive pas à trouver le bon mot ca m’énerve !) complexe, ce qui fait qu’on avait environ 10 minutes de marche pour arriver à la halle 26.

Les routes étaient tellement bondées que les autorités ont bloqué une autoroute pour l’ouvrir dans l’autre sens, élargissant ainsi l’autouroute de 3 à 6 voies. Et c’était pas du luxe !

Evidemment on est arrivés en retard sur notre stand, qu’on a ouvert en urgence. Coup de bol, les visiteurs n’étaient pas encore parvenus jusqu’à nous et personne ne s’en est rendu compte.

La suite s’est répétée tout au long de la semaine : attendre, attendre, attendre, déterminer si le « passant » est un client potentiel, un collectionneur, un démarcheur ou un concurrent. Si c’est un client potentiel, on lui saute dessus, on lui sourit, et on lui demande si on peu lui etre utile. On discute 5 minutes, on s’échange les cartes de visites, on prend quelques notes pour plus tard, au revoirm, bonne journée, on attend le prochain.

en deux mots :

mortellement ennuyeux.

heureusement qu’on est une bonne troupe, et que le directeur marketing avait un sudoku electronique. Mais ca je vous raconterais la prochaine fois, parce qu’il faut quand meme que je me mette au boulot.

Je suis revenue, je reste pas, je suis au boulot, et j’ai pas le temps de m’ennuyer.

Ceci dit, je suis quand meme tombée la-dessus et j’ai trouvé ca tellement sympa que je voulais vous le faire decouvrir tout de suite.

Je repasse aussi tot que possible pour le compte rendu du salon.

A plus !

(c) Inlug

(c) Inlug

Blogs BD #3

21 avril 09

Bon désolée, la programmation n’a pas fonctionné… ggrr

Encore une fournée, un peu plus grosse cette fois-ci, parce que sinon on aura jamais fini 🙂

Alors donc, j’explose notre forfait internet là:

Le bulleblog de Thorn et Bouffiman, et la dure vie de dessinatrice.

Chez Yllya, geekette et dessinatrice aussi.

A la Lanterne Brisée,

Chez Apanda,

Chez Tam,

Chez Cha, la punk aux cheveaux roses,

Chez Galou,

CHez Maliki et ses compagnes,

Chez Rore-la-bavarde,

Chez Sway,

Chez Tship,

Chez Vincent (ouhh enfin un mec ! … de 16 ans (gros gros respect pour le talent),

Chez Thomas et Marie-Shirley, (arf, en fait c’est pas un blog bd mais chuuuut, l’est vachement bien quand meme)

Chez Eosyne, qui sait « Pourquoi on dit… »,

Chez Kek et ses jeux chiant ((c) Kek),

Chez Zack Weiner,

Chez Marie,

Chez Marie-Voyelle,

Chez Marion Montaigne, pour mourir moins bete,

Chez Martin Vidberg, voir l’actu en patate,

Chez Melaka,

Chez BenReilly,

… et chez plein d’autres encore, mais on va en garder pour plus tard, hein !